A l’école Robert Doisneau-Maria Casarès

Igloo à tête serpent

rue du Landy, rue Gaëtan Lamy

lundi 28 mai 2012, par Antoine Yoseph

Alessandrat et Aïcha, de l’atelier de Launay et moi-même découvrons la nouvelle école Maria Casarès-Robert Doisneau. Alessandrat va fabriquer les jeux du futur square Roser, les sculpter dans le bois de chêne et de sequoïa. Avec Aïcha comme renfort, elle va mener les ateliers pédagogiques auprès des élèves des écoles Doisneau, Casarès, et du collège Luxemburg.

Nous nous présentons chez Marie Pluet, avec qui nous travaillerons en classe entière, faute de moyen. Il faut aller vite, le temps va probablement filer.
Alessandrat choisit 3 formes différentes à partir des dessins de cabane réalisés par les enfants. Une forme plutôt ronde, une forme allongée, et une verticale.

Dans la foulée, pendant deux séances d’une heure et demi, les enfants répartis
en 3 groupes, coupent avec des ciseaux, rassemblent, scotchent, crient, se cachent, rêvent, s’affirment, s’intègrent, s’écartent du groupe, regardent, découpent du carton, essayent de se défaire des morceaux de gros scotch enroulés à leurs doigts.

Une cabane crée les conditions d’un dedans et d’un dehors. C’était déjà très claire dans les dessins, mais les enfants, par ce petit exercice proposé par Alessandrat, l’expérimentent aussitôt. Ils manipulent les trois « cabanes », essayent d’en inventer qu’une. Certains réfléchissent, d’autres manient les formes en carton, les déplacent, les soulèvent, les encastrent, pendant que d’autres encore regardent, intrigués.