A l’école Robert Doisneau-Maria Casarès
Avec la classe de CE2 A de Anne-Claire Ronayette
jeudi 31 mai 2012, par
Atelier de création d’espace public
Après les premières séances en maternelle et au collège, il était évident qu’il fallait dès la première rencontre expliquer très concrètement aux élèves le travail d’Alessandrat.
Montrer des images de l’atelier de Launay, des énormes billes de bois dans la cour de la ferme, des troncs entiers de chênes et de séquoia, des machines et des outils des sculpteurs, treuils, manitou, tronçonneuses. Montrer aussi comment, Forza di Levare, en partant du tronc, on arrive par tailles successives à la forme finale, au chat de deux tonnes. Montrer enfin, en vrai, des morceaux de bois brut ou travaillés, des sacs de copeaux.
Nourrir les enfants, comme dit Alessandrat, c’est pendant une heure faire un tour du monde en images des aires de jeux, pendant une petite heure encore les faire parler de leurs propres jeux.
On termine en leur demandant d’en imaginer, des jeux, à partir de noms des jeux disparus, de les dessiner et d’en écrire les règles : jeu du tonneau, jeu de la chaise, jeu du toton, jeux des bonnets, du roi détronné, du moulinet.
Ainsi nourris, presque repus, sagement assis à leurs tables, les CE2 de Anne-Claire Ronayette manipulent des petits éléments de bristol blancs, une vingtaine chacun. Il s’agissait d’engager par cette fabrication éphémère une première approche de l’espace. Les formes sont constructives, souvent belles, parfois intéressantes, mais la séance avance trop vite pour nous permettre de les commenter tous ensemble.