Dissay - Projet d’aménagement du centre-bourg avec les habitants
Actions participatives menées en 2020
dimanche 30 août 2020, par
Christian Caro a été invité à écrire des petits textes, accompagnant les noms sur les plaques de rues avec le principe d’une écriture décalée de la signification réelle du nom. Il ne s’agissait pas de chercher à faire un travail "historique" stricto sensu, mais de proposer des pointes d’humour et des références à la mémoire de Dissay. On y retrouve de jolis clins d’œil. Le principe d’écriture des plaques a imposé la contrainte de 70 signes maximum, espaces compris.
Ce travail est venu nourrir les "récit" de Dissay et le sens du projet d’aménagement en cours que didattica a accompagné avec Franck Buffeteau d’EntrEliEux.
Pour savoir quoi "décaler", comment "détourner", où mettre du rêve et de la "poésie", l’auteur a mené des recherches sur le "vrai" sens, la vraie signification des noms de rue : dictionnaires, cartes et cadastres, en consultation sur place à la médiathèque de Poitiers, archives de particuliers, documentation à la mairie et sur internet. Mais aussi ses propositions reposent sur :
Puis Christian Caro partage avec nous : "le vagabondage de l’esprit", "trouver des connexions avec ce que j’ai pu lire, entendre", des "invention par rapport à des thématiques, des interprétations, qui réuniraient l’ensemble des propositions et la proposition d’une ’mythologie’ du peuple disséen"...
Quelques notes et références de l’auteur :
Notice de l’auteur pour la lecture des fiches "plaques de rue"
« Pour chaque nom de plaque de rue,
un témoignage de l’évolution du travail
historique des étapes, des premières recherches aux dernières propositions
des notes sur le résultat des recherches documentaire
les définitions de dictionnaire, archives, internet,
des notes et des associations de mots, vagabondage de mon esprit
jeux de mot ou plutôt de sens
les propositions intermédiaires, "censurées", gratuites, abandonnées
les retours de proposition
des pistes thématiques
je n’ai pas cherché à retracer l’ensemble du cheminement
il y a des "trous"
j’ai précisé parfois certains "sauts" de l’esprit
coq à l’âne, rebonds, raccourcis, connexions
évolution des propositions (en italique)
tenant compte de l’évolution de la commande et des contraintes
tenant compte (ou non !) des retours
l’idée des propositions multiples pour ensuite prendre les orientations justes et faire les choix adéquats
corrections et détails techniques par rapport à la longueur, au nombre de signes, au rythme
quelques "licences d’auteur" assumées dans une perspective poétique me semblant juste
« (...
il y a toujours des hasards merveilleux, des choses qui s’emboîtent et se résolvent par miracle
l’anecdote de la "perception" pour construire l’église (une charrette sur dix) au moment de la construction du château, avec les charrettes remplies de pierres et tirées par des ânes, pierres et ânes, Pierre et Anne, comme les prénoms des parents de Pierre d’Amboise
le village de Soubise en Charente (comme l’impasse Soubise) qui est rebaptisé "La Régénération" sous la révolution, alors que dans la mythologie grecque le platane (levée des platanes) est le symbole de la régénération
...) »
PREMIÈRE LISTE proposée [1] :
Mouraud, variante de Moreau, celui qui est brun de peau (les maures, les mores)
un ancien prénom dérivé du latin Maurellus
la mouraudière, la maison des Mouraud, des maures
centre d’accueil ? hospitalité (couvent voisin des hospitaliers)
jadis centre d’accueil et symbole de l’hospitalité (et de la tolérance) disséennetoutes les différences pacifiées, celles et ceux d’ailleurs y trouvaient refuge
chemin ou endroit pour les morts ? vers la mort ?
la fin du voyage pour les pèlerins et voyageurs malades venus se faire soigner au couvent voisin des hospitaliers (rue de l’hopitau)
le local du TACO (Théâtre à ciel ouvert-Compagnie Midi12) se trouve là (eux disent l’amour en drie)
l’idée du rire !
et aussi accueil des jeunes 12-17 dans l’ancienne ferme
la mort, le rire, mourir de rire, rue de la mort de rire
Disséennes et Disséens y venaient jadis pour mourir de rire
on finissait jadis par y mourir de rirevoyageurs, pèlerins, et disséens venaient là jadis pour y mourir de rire
de la mouraudière, Oh ! l’amour d’hier, Les mots doux,
(Oh ! Dissay de l’amour !) Odyssée de l’amour (et du rire) !
Oh ! rude est l’amour, l’amour rode
on y venait roder pour quelques moments d’amour et de rire
mots d’amour et éclats de rire
on y venait roder en quête d’amour et on finissait parfois par y mourir de rire
2 / Place Pierre d’Amboise,
3 / Rue des Lordières (5 plaques),
4 / Impasse Soubise (1 plaque)
5 / rue du Parc (2 plaques)
6 / Place de la Grand’cour (1 plaque)
7 / Levée des Platanes (3 plaques)
9 / Rue de la Mothe (3 plaques)
11 / Rue de la grange aux dîmes (3 plaques)
21 / Trait de la Charbonnière (2 plaques)
à côté du trait du fortpuy
ferme de fortpuy, première ferme électrifiée de France
il y avait des citernes
Puy : mont, colline, hauteur
(témoignage) un puits caché en bas dans un garage a fourni pendant longtemps les habitants bien avant l’eau courante ?
anciennement frépuis, eau fraîche ?
on y vivait (sur un nuage) d’amour et d’eau fraîche
pour le trait du fortpuy (voir les parcours)
on y trouve une ferme avec des pigeonniers
boulins : trous pratiqués dans un mur de colombier et servant de nids aux pigeons
"trou du colombier"
belin, bellier, sobriquet pour un homme fort
beau lien, correspondance amoureuse, tourtereaux...
perdre des plumes et des e, des œufs, faire son nid...
beau lin, beau linge...
faire son trou, célébrer la paix (colombes)...
lieu dit avec grosse ferme
du latin calamus tige de blé ou de calmis hauteur dénudée
tige de céréales qui reste sur pied après la récolte ou le champ en lui-même
paille qui couvre la maison ou la maison en elle-même
chaumière quelconque (aller de chaume en chaume)
le bois de chaume est du petit bois
paille, courte paille...
quand il était impossible de décider entre deux idées pour Dissay,
les Disséens indécis venaient jadis ici...on y venait jadis pour tirer à la courte paille
anciennement, boulevard du travail à plein temps...
se retrouver sur la paille, leurs espoirs se consument à petit feu...
lieu-dit dans le cadastre
renvoie à la morphologie du terrain
commune de Charente-Maritime
rond : carrefour en Touraine
rondeau : rangée de vignes en Poitou
rondit : rond-point en ancien français ?
rondelle : baril en patois
ronde, l’idée de la Danse !
l’idée d’un lieu festif ou en tous cas de rencontres
se mettre en rond et débattre, parfois se battre et finalement danser en se tenant la main
(quand rien ne tournait rond)on s’y réunissait jadis, pour débattre souvent, se battre parfois, et finalement danser en se tenant la main(et vider moult barils du bon vin d’ici !)
en musique, la ronde dure quatre temps
quand rien ne tournait rond jadis on s’y réunissait, pour débattre vivement, se battre parfois et toujours finalement prendre quatre fois le temps de chanter et danser en se tenant la main
l’idée en rond tourner en rond
préhistoire, nécropole de 5000 ans et traces de chasseurs cueilleurs
c’est la fin de la vallée sèche du coteau des pendants
berceau de l’humanité disséenne
gouffre de Jardelle dans le Doubs avec des obus de 14-18 ?
jardel : en occitan, gesse sauvage
jardeau : ivraie en ancien français
jard : marécage en Champagne
la jard d’elle, qui aimait tant les hommes de loi (l’oie)
pas farouche à laisser cultiver par les autres son jardin secret (de l’instruction !)
coteau des pendants, début de l’humanité...
de sa côte, haut dépendant, Adam ne pouvait se passer d’Eve
note au cas où : côte haut dépendant, coteau des pendants...
lien avec TACO, Ève des Carpates, jardon d’elle, jardin d’Ève
choix gratuit !!!
une maison ancienne et un lotissement de 4 pavillons en chantier, il faut inventer une histoire !!!
la plus récente des rues nommées, en 2018
nom choisi par un habitant de la rue ?
sur le chemin ou la route d’Aillé
chemin des marais ? à proximité des fouilles ?
autrefois orangeraie, bâtiment clos avec vastes fenêtres et chauffage, pour les agrumes et végétaux craignant le gel (palmiers)
aux premiers gels les Disséens pur jus venaient s’y réfugier(trop pressés à recueillir le fruit de leur labeur)
L’orangerie, Laurent Gerrat, Thierry le Luronerie...
route qui menait au(x) moulin(s) en bord de Clain
en 1936 la grève devient la plage du bord du Clain ?
(la "plage" est maintenant sur l’autre rive !)
entreprise de travaux publics à la grève
Grève : terrain plat et uni (sable et gravier) au bord d’un cours d’eau
Grève : lieu d’embauche, être en grève : à la recherche d’un travail
Grève : lieu de rassemblement des journaliers qui "attendent" un travail (le chemin des meuniers suit la rue de la grève)
Grève : cessation de travail
Grève : partie de l’armure protégeant les jambes
(au bord de l’eau) on y prenait le temps de ne laisser travailler que notre imagination
(allongé sur le sable ou les pieds dans l’eau)
on y prenait le temps d’attendre que travaille notre imagination
laisser la roue tourner, le temps s’écoulait et tournait moulin, couler l’eau et tourner moulin...
Gremier : bâtiment ou l’on emmagasinait les céréales
Puy : puech, colline hauteur
Puy : société littéraire ou musicale de Moyen-âge qui organisait des concours de poésie dramatique ou lyrique en l’honneur de la vierge
dans le cadastre, anciennement puits Gumier ?!
on y trouvait la laiterie de Dissay-Saint-Cyr (maintenant à Longève au bord de la Pallu), briques tétra-pack
l’accueil loisirs des 3-11 ans dans une bâtisse ancienne
la cirquerie
dans les années 60, grande porcherie
gremier, grenier...
et puis grenier ! disaient les anciens en enterrant leurs vieux souvenirs(pour laisser tout loisir à la jeunesse d’imaginer l’avenir)
Puygremier, contrepèterie :
Guy Premïer ! ancêtre d’une longue dynastie de dyslexcirques
dyslec-cirque, Disséen qui se délecte de cirque
TACO : Guï(y) Premïer ! tombé dans la soupe du courage
muguet, mieux gai, danse de saint-guy...
une ferme
du nom du clos de la ferrandière, coteaux et vignes
ferrandier, celui qui travaille le fer, ferronnier
une femme ferrandière ou la femme du maréchal-ferrant
la ferranderie, où l’on travaille le fer
ferrander, garnir de fer (les roues des charrettes, les sabots des chevaux)
elle s’était forgée une belle réputation dans l’art de ferrer (les unes et les uns)
les uns et les autres ?
elle avait fini par se forger une belle réputation !
diminutif de ribat, nom topographique, représentant une forme gasconne de ribal issu du latin ripa qui signifie rive et désignant l’habitant d’une maison située près d’un rivage
le sable de Ribaton est une terre de vigne
magnifique chemin menant au coteaux des pendants (où l’on pendait les gens)
zone d’intérêt pour flore et faune
une blague fait référence à l’histoire de Henri Baton...
Ribaton, Tibaron, ptit baron...
on l’empruntait pour aller pendre les petits barons qui nous la faisaient à l’envers !
menant à une maison de maître, l’ancienne gentilhommière lieu-dit de la Morinière
on y trouve un beau pigeonnier et un pavillon
restaurant, école et chambre d’hôtes ?
il y a eu un cèdre du Liban dont on trouve le fils rue du Fortpuy (un autre aussi chemin d’Aillé), planté par Bernard de Jussieu, botaniste, en 1754 (version famille Boutin), il aurait rapporté deux spécimen dont l’autre est au jardin des plantes à Paris
ou
rapporté par le chef comptable de Ferdinand de Lesseps au moment du chantier du canal de Suez (version Soulard, pharmacien de Montmorillon)
morinière, morin, maure, 732, "homme brun de peau comme un maure"
centre d’accueil des migrants ?! (cf moranderie)
maure, mort...
elle sut les accueillir ces maures qui avaient survécu
la gentilhommière de la morinière... (p13 Plumereau)
pigeonnier (cf beaulin)
nousière sans s à la fin sur le cadastre
nozières, du latin nucania, plantation de noyers
noyers, noyés (au bord de la pallu ?), le pendant de pendus des pendants
les basses nouzières en pays de Loire
Nouzière, nous hier, nous hier eux demain, eux demain eux de vilain...
ici jadis on venait ensemble se souvenir d’avantici avant on venait ensemble se souvenir de jadis
LA DEUXIÈME LISTE :
Pierre d’Amboise de son vrai nom Pierre III d’Amboise (1450-1505), sixième fils de Pierre d’Amboise et d’Anne de Bueil, évêque de Poitiers
il fit construire le château et l’église
il fit édifier le château, de 1484 (1481 ?) à 1493, à l’image de celui de son enfance, le château de Chaumont (juste l’entrée ?) où il était né
le château fut la résidence des évêques de Poitiers
au moment de la construction des pierres étaient prélevées au passage pour édifier l’église (une charrette sur dix ?)
charrettes pleines de pierres et tirées par des ânes, pierres et ânes, Pierre et Anne (ties tiens !) comme les parents de Pierre d’Amboise
Pierre, fils de Pierre, évêque et bâtisseur, à qui l’on doit la première pierre du château de Dissay...
fils de Pierre qui du château posa la première
le château fut acheté avec de nombreuses terres en août 1850 par le comte Albin Fruchard (noblesse pontificale française, entrepreneur, qui travailla sur la doctrine sociale de l’église afin d’améliorer le sort des ouvriers dans les manufactures de Cholet ?!...)
son fils Henri Fruchard se passionna pour la vénerie et créa l’équipage Saint-Hubert-Hallali
son arrière petit-fils le baron Lassat de Meynard fut administrateur de la fédération des chasseurs de la Vienne (chasse privée et vénerie) et président de la société des courses de la Roche-Posay
à la Saint-Hubert, après la messe les équipages montaient le trait du forpuits et partaient chasser dans le bois de la garenne et du deffend ainsi que dans la forêt de Moulière
à courre, à cor et à cri !
sur la place, le coq du monument aux morts tourne le dos (montre ses fesses !) au château
un témoignage de la vieille opposition château paysans, monarchistes révolutionnaires, châtelain comte baron ouvriers ?
tout en double ? la dualité du village ?
les vendéens travaillaient dans les fermes du baron
tout ce qui est républicain contre le château qui représente le pouvoir
les descendants du baron sont encore propriétaires de beaucoup de maisons
la place qui servait à tout
fêtes populaires, rassemblements, théâtre, cavalcades, feux d’artifice, football
(et le café est toujours le siège du club de foot)
au passage, un slogan pour le club de foot :
disséens qui font onze, tous derrière le CSD 1926 !!!
avant d’être un lieu festif la place était un cimetière !
les anciens y enterraient leurs morts, aujourd’hui on y honore la mémoire de ceux qui ont fait face aux oppresseurs et ont perdu la vie, un lieu public et de fêtes populaires, le coq qui tourne le dos au château..
ici, on a fêté, joué, tourné le dos aux misères du monde et honoré ceux qui ont osé faire face
-> pour les parcours :
profiter des deux plaques pour travailler sur la place et sur Pierre d’Amboise (à voir)
Éléments de l’enquête par questionnaire : « La place publique est conviviale : on s’y rencontre (un espace pour palabrer avec des bancs) au milieu de la verdure. Les commentaires insistent sur le potentiel de flânerie et de contemplation qu’offre le site. »
avant, marais, cimetière, grès
avant, arbre de la liberté pour faire la fête
c’est l’endroit où, le point de départ !
(le point de départ des parcours ballade)
ici depuis toujours
disséennes et disséens se sont retrouvés (on se retrouve)
pour jouer, fêter, aimer, se souvenir, se recueillir, espérer et imaginer
célébrer les morts et les vivants
évoquer, les anciens et leurs batailles
jeu, croisement, contemplation, mémoire, fête, souvenir, palabre, ensemble !...
faire souffler l’esprit de Dissay (disséen)
lieu naturel de rencontres, de palabres et de contemplationd’ici, depuis toujours, de Dissay souffle l’esprit,de la fête et du jeu, de l’amour et de la liberté, de la mémoire et de l’imagination
retour de proposition : les notions de contemplation, de fête, d’amour, de liberté et d’imagination résonnent bien.
proposition / version du 01 juin
1 / lieu naturel de rencontres, de palabres et de contemplation(59 signes)
retour : remplacer le mot palabres ? (assemblée réunissant, voir définition du Larousse)
discussion ? Discours ? Parole ?
2 / liberté, fête, imagination, d’ici, depuis toujours, de Dissay souffle l’esprit(79 signes)
retour : ne garder que la deuxième partie ? sans liberté fête et imagination ?
Fête ? oubliées des disséens ? Imagination ?
proposition / versions du 02 et 13 juillet
1 / lieu naturel de rencontres, de parole, et de contemplation (58)2 / d’ici, depuis toujours, de Dissay souffle l’esprit (50)
Soubise : commune de Charente-Maritime, seigneurie française, devenue "la régénération" sous la révolution (ça alors ! les platanes, comme ceux de la levée des platanes non loin de là, qu’on aperçoit depuis l’impasse, sont le symbole de la régénération dans la mythologie grecque !)
La sauce Soubise : sauce d’accompagnement de plats de viande ou de légumes à base d’oignons revenus bien fondus montée à la façon d’un roux blanc avec farine de blé pointe de noix de muscade beurre et lait ou d’une béchamel et inventée par le maréchal de Soubise Charles de Rohan (de la seigneurie !)
Qui sauce, qui sauce, qui sauce, tcha tcha tcha !
(ou Ra qua cha ! (légende familiale))
l’hôtel de Soubise à Paris est le bâtiment des archives nationales
Le père Soubise : moine constructeur (tiens tiens !) fondateur du compagnonnage des passants du devoir, fait partie de la trilogie légendaire du compagnonnage avec le roi Salomon et maître Jacques (franc-maçonnerie et branche d’acacia !...)
Soubise, sous la bise : lieu exposé au vent
toujours ici le vent s’engouffre(toujours ici souffle la bise)
the answer (my friend) is blowing in the wind, (Bob Dylan) !
il y aurait eu une boutique de mode ?
dans le vent, depuis toujours !depuis toujours dans le vent !
du coq à l’âne : sou et bise...
l’amour n’a pas de prix, même juste d’un baisercelui qui aime ne compte pas, même à voie basse et du bout des lèvres
-> pour les parcours :
mettre en avant la vue magnifique sur le château et le parc avec la perspective de l’allée des platanes
et bien sûr le vent qui s’engouffre
toujours ici le vent s’engouffre,laissez-vous porter à la découverte (et vous n’en croirez pas vos yeux)(du parc du château ?)
proposition / version du 01 juin
toujours ici le vent s’engouffre, laissez-vous porter à la découverte(69 signes) (et vous n’en croirez pas vos yeux) (35 signes)
retour : garder ce qui est dans la parenthèse et supprimer le début ?
proposition / version du 02 et 13 juillet
en gardant le style direct et le verbe porter pour l’idée du vent
laissez-vous porter (à la découverte) et vous n’en croirez pas vos yeux (53 ou 69)
travail direct avec l’idée du parcours
la présence des hirondelles qui nichent sous les toits
le lieu de vie du Dissay moyenâgeux (de Dissais à Dissay en 1929 sur décision du conseil municipal)
maisons de bois, incendies
une pierre sur dix du château pour l’église
longtemps artère principale du cœur de bourg
en 65 il y avait douze commerces et bistrots (dont un bourrelier)
anecdote : la numérotation est en fonction de la distance au début de la rue !
orme de Sully qui ornait le parvis de l’église fut atteint de graphiose et malgré de nombreux traitements il fut coupé pour la sécurité des habitants qui furent nombreux à en conserver un morceau
le lien fort aux arbres : cèdre, araucaria, orme
de Dissais à Dissay en 1929 sur décision du conseil municipal
les maisons de bois, trop souvent la proie des flammes, ont fait place à des maisons de pierremaisles oiseaux qui nichent sous les toits depuis toujours
(les oiseaux n’ont pas la mémoire volatile !)
se souviennent quelongtemps ici commerçants et artisans ont fait battre le cœur de "Dissais"
retour sur propositions : les maisons de bois et les incendies résonnent moins que les oiseaux et les commerçants, l’idée que les habitants et les oiseaux nichent sous le même toit plaît bien
proposition / version du 01 juin
deux plaques de rue différentes :
1 / longtemps ici commerçants et artisans ont fait battre le cœur de "Dissais"(74 signes)2 / depuis toujours, ensemble, sous ces toits nichent l’homme et l’oiseau(67 signes)
retour : depuis toujours, toujours ici... redondance ? à voir dans l’ensemble, encadrer « ensemble » avec des virgules ?
proposition / version du 02 et 13 juillet
1 / longtemps ici commerçants et artisans ont fait battre le cœur de "Dissais" (74)2 / depuis toujours, ensemble, sous ces toits, nichent l’homme et l’oiseau (70)
la mothe est une levée de terre, un tertre isolé, parfois surmonté d’un château
nom très répandu pour châteaux forts et hameaux
lieu le plus haut de Dissay (présence d’un château en bois, d’une motte castrale, d’un château fort primitif ?)
disséens jadis et disséennes...
la mothe, l’âme haute...
on y venait jadis prendre un peu de hauteur (d’âme et d’esprit)ici (par ce chemin) se révélait la grandeur d’âme
Cf : contraire d’esprits lourds
déconseillée aux bas esprits !
-> pour les parcours :
garder l’idée du chemin vers les hauteurs, du lieu le plus haut de Dissay
on y venait jadis prendre un peu de hauteur (d’âme et d’esprit)
proposition / version du 01 juin
on y venait jadis prendre un peu de hauteur (d’âme et d’esprit)(61 signes avec les parenthèses)
retour : pas de parenthèse
proposition / version du 02 et 13 juillet
on y venait jadis prendre un peu de hauteur (43)
grange aux dîmes : grange dîmière, sous l’ancien régime bâtiment permettant d’entreposer (stocker) le résultat de la collecte de la dîme pour l’église catholique, soit 1/10 de la récolte (voir anecdote du pont gratis)
(témoignage) le bâtiment était à la limite de Saint-Georges, la grange n’était pas là...
dixième, disséenne...
ancienne banque centrale ! ou ancien centre des impôts !...
plus tôt que centre des impôts bien plus tôt , mais qui toujours engrange...
avant bien avant (les moulins pour le blé)...
obligé de donner son blé au clergé, éclair génial, nid halle...
un grain de folie...
disséennes et disséens y cédaient un dixième
les disséens chagrins de leurs grains de blé y en cédaient un sur dix
imposant édifice où les disséens de leurs grains de blé (des grains de leur blé) en cédaient un sur dix(qui du blé engrangeait)
-> pour les parcours :
vers l’imposant édifice où les disséens, (une fois l’an), des grains de leur blé, en cédaient un sur dix (mais 103 avec la parenthèse)
retour : trop long
proposition / version du 01 juin
suppression de "une fois l’an"
vers l’imposant édifice où les Disséens, des grains de leur blé, en cédaient un sur dix (87 signes)
si suppression de "imposant" et "leur"
vers l’édifice où les Disséens, des grains de blé, en cédaient un sur dix (73 signes)
dommage pour imposant et son double sens et pour le travail sur le rythme et les allitérations
proposition / version du 02 et 13 juillet
rétablir le mot leur, important rythmiquement
vers l’édifice où les Disséens, des grains de leur blé, en cédaient un sur dix (78)
complément de juin 2020 :
en travaillant sur plusieurs plaques différentes on peut imaginer :
vers l’imposant édifice...etici les Disséens, des grains de leur blé, en cédaient un sur dix
travail direct avec l’idée du parcours
à l’époque, recouvert de vignes, avec une vue panoramique sur la vallée du Clain (jusqu’à Beaumont), le parc du château et les cèdres
belle vue, le plaisir des yeux, le regard qui porte loin
d’ici, en un clin (clain) d’œil, le regard embrassait la vallée et au milieu des vignes on y rêvait d’ivresse et d’odyssée
retour ?! pour écrire odissais ou un truc comme ça ?!
proposition / version du 01 juin
travail sur deux plaques différentes
garder odyssée (le jeu de mot est clair eau Dissay)
1 / d’ici, en un "clain" d’œil, le regard embrassait la vallée (58 signes)2 / au milieu des vignes on y rêvait d’ivresse et d’odyssée (55 signes)
proposition / version du 02 et 13 juillet
en gardant la majuscule à Clain
1 / d’ici, en un "Clain" d’œil, le regard embrassait la vallée (58)2 / au milieu des vignes on y rêvait d’ivresse et d’odyssée (55)
travail direct avec l’idée du parcours
lotissement de l’impasse du petit sentier
chemin des brouettes des vignerons qui menait aux Ribaton
les vignerons, les amants
endroit de rendez-vous discrets
discret passage où tournaient les roues des brouettes et les cœurs des amants
retour : proposition de mettre le mot en poitevin. (berouette)
proposition / version du 01 juin
Le mot brouette en poitevin s’écrit « brouéte » et se prononce « berouette »
Le texte est déjà un peu long mais si dérogation on peu écrire « b(e)rouéte ».
discret passage où tournaient les roues des b(e)rouétes et les cœurs des amants(79 signes)ici tournaient les roues des "b(e)rouétes" et les cœurs des amants (66 signes)
proposition / version du 02 et 13 juillet
discret passage où tournaient les roues des b(e)rouétes et les cœurs des amants (79)ou si trop longici tournaient les roues des "b(e)rouétes" et les cœurs des amants (66)
trait : chemin en pente
le chemin avait la réputation d’être malfamé
des endroits pour boire, bistrots...
il y avait une femme qui passait pour sorcière et une population très pauvre
il mène à la Cormaillère (le cormier ?) où il y avait des charbonniers
des gouffres avec des cadavres de bouteilles ? (TACO : les maures lutins)
la picole, les falaises, les carrières...
trait (d’esprit) : fait saillant, anecdote
elle avait toujours un bon mot
mine de charbon, terre glaise où les cerfs vont frotter leur tête et la brunir ?!
à boire d’un trait on est vite noir !
endroit de la forêt où l’on fait du charbon de bois
la charbonnière : celle qui vend du charbon au détail ou la femme du charbonnier
trait, trait d’esprit, boire d’un trait, dessin, croquis, charbon, fusain...
jamais avare de bons mots, elle était aussi vive à vider son verre qu’à vous croquer au fusain !ancien coupe-gorge où l’on venait se rafraîchir le gosier
-> pour les parcours :
reprendre l’idée du chemin vers la forêt d’où on revenait noir de charbon (la vie s’y croquait au fusain)
ancienne rue malfamée avec bistrots et sorcière
charbonnière : mésange à tête et cou noir
possibilité de travailler avec des plaques différentes
ancien coupe-gorge où sur le chemin de la forêt les charbonniers s’arrêtaient parfois (pour d’un trait) se rafraîchir le gosier
l’emploi du mot chemin permet de travailler sur l’idée de l’aller et du retour
possibilité de décliner avec des plaques différentes en haut et en bas
ancien coupe-gorge où de retour de la forêt les charbonniers s’arrêtaient parfois (pour d’un trait) se rafraîchir le gosieret aussi :on en sortait souvent noir de bois brûlé ou d’eau de vie
retour : difficulté avec le mot coupe-gorge ?
proposition / version du 01 juin
abandon du mot coupe-gorge
continuer le travail sur deux plaques différentes avec l’idée de l’aller et du retour
1 / (en bas) en chemin vers la forêt les charbonniers s’arrêtaient parfois pour, d’un trait, se rafraîchir le gosier (mais 103 signes)2 / (en haut) de retour de la forêt les charbonniers s’arrêtaient (parfois) (pour), (d’un trait), se rafraîchir le gosier (mais 101 signes)2bis / (en haut) de retour du bois les charbonniers s’y arrêtaient se rafraîchir le gosier (73 signes)3/ chemin de la forêt où on s’arrêtait parfois pour, d’un trait, se rafraîchir le gosier (85 signes)3bis/ chemin du bois où l’on s’arrêtait parfois pour, (d’un trait), se rafraîchir le gosier (83 signes)4/ ancien coupe gorge où les charbonniers venaient parfois se rafraîchir le gosier(79 signes)
proposition / version du 02 juillet
en gardant "bois" plutôt que "forêt"
suppression de "d’un trait"
en chemin vers le bois les charbonniers s’y arrêtaient parfois se rafraîchir le gosier (86)de retour du bois les charbonniers s’y arrêtaient souvent se rafraîchir le gosierchemin du bois où l’on s’arrêtait parfois se rafraîchir le gosierancien coupe-gorge où les charbonniers venaient parfois se rafraîchir le gosier (79)
proposition / version du 13 juillet
(en bas)
sur le chemin du bois, les charbonniers s’y arrêtaient se rafraîchir le gosier (78)ouen chemin vers le bois, les charbonniers s’y arrêtaient se rafraîchir le gosier (78)
(en haut)
de retour du bois, les charbonniers s’y arrêtaient se rafraîchir le gosier (74)
et sinon
chemin du bois où l’on s’arrêtait parfois se rafraîchir le gosier (65)
à côté de la rue du fortpuy qui mène à la ferme de fortpuy, première ferme électrifiée de France
il y avait des citernes
(témoignage) un puits caché en bas dans un garage a fourni pendant longtemps les habitants bien avant l’eau courante
anciennement frépuis, eau fraîche ?
on y vivait (sur un nuage) d’amour et d’eau fraîche
huileries du forpuits ?
Puy : mont, colline, hauteur
à la Saint-Hubert, après la messe les équipages de chasse à cour montaient le trait du forpuits et partaient chasser dans les bois de la garenne et du deffend ainsi que dans la forêt de Moulière
à courre, à cor et à cri !...
ceux qui y passaient à courre à cor et à cri et ceux qui y vivaient d’amour et d’eau fraîche (en rasades)
en rasades et en cavalcades, à courre à cor et à cri
-> pour les parcours :
le chemin des chasses à courre vers les bois et la forêt
aussi le chemin vers les vignes et les puits, le vin et l’eau
au milieu des vignes on y allait chercher l’eau fraîcheà courre à cor et à cri, ici résonne toujours le bruit des cavalcadeson y passe en cavalcades à courre à cor et à crion y vit en rasades d’amour et d’eau fraîche(ou plutôt d’eau de vie !)
proposition / version du 01 juin
à courre à cor et à cri, ici résonne toujours le bruit des cavalcades (69 signes)on y vivait d’amour et d’eau de vie (35 signes)
retour : à retenir pour le fronton de la mairie !
proposition / version du 02 et 13 juillet
à courre à cor et à cri, ici résonne toujours le bruit des cavalcades (69)
et BONUS pour le fronton de la mairie :
à Dissay toujours que ce soit dit on y vit d’amour et d’eau de vie !
à l’époque, le parc accueillait les chevaux du seigneur
on y trouve un manège, derrière la ferme du clos Belhoir
Parc : terrain clos pour la chasse, camp fortifié
Parc : pour les enfants
Parc : où l’on parque les animaux
Parc : lieu réservé aux rendez-vous galants
Parc : entrepôt militaire
Parc : résidentiel ou de loisirs, camping (!!!)
parc à thèmes...
-> pour les parcours :
retenir l’idée du lieu de passage pour les animaux et les humains, avec les pèlerins et le camping tout proche qui accueille les vacanciers et le parc ancien lieu de villégiature des chevaux du château
ah le drôle de manège des hommes des bêtes et de leurs équipagesici passent pèlerins et voyageurs
par ici, au dressage, étaient menés jadis les chevaux des seigneurs du château
en travaillant avec le principe de deux plaques différentes (indépendantes mais qui peuvent se compléter) :
à pied, en vélo, à cheval, en voiture et en caravanesah le curieux manège des hommes, des bêtes et de leurs équipages !
retour : mettre "leur équipage" (au singulier) ?
proposition / version du 01 juin
il y a finalement trois plaques
d’où 1 et 3, identiques, à chaque bout et 2 au milieu
chaque plaque différente est indépendante mais peut former une phrase avec l’autre (d’où les pointillés)
en gardant leurs équipages au pluriel
interversion de "à cheval" et "en vélo"
1/ et 3/ à pied, à cheval, en vélo, en voiture et en caravanes... (56 signes avec les petits points)2/ ... (ah le) curieux manège des hommes, des bêtes et de leurs équipages ! (66 signes)
retour : plaque 2 très sur la chasse à courre, d’où l’importance d’encadrer avec 1 et 3
Style différent, plus oral,
retour :proposition de mettre attelage ?
proposition / version du 02 juillet
en supprimant le "et" dans 1 et 3 pour ouvrir la phrase et faire jouer les pointillés
en ajoutant une virgule après "bêtes"
1/ et 3/ à pied, à cheval, en vélo, en voiture, en caravane... (53)2/...(ah le) curieux manège des hommes, des bêtes, et de leurs équipages ! (64 ou 72)
ou (au choix)
...curieux manège que celui des hommes, des bêtes, et de leurs équipages (72)
Belhoir (bélier, fort robuste)
Clos : terrain de culture, d’élevage ou de plaisance entouré d’une clôture
les vignes du château, dépendances, et ancienne ferme
aujourd’hui centre de vie, des activités associatives
sur les terres des anciennes fermes et dépendances du château, aujourd’hui ici, le cœur de la vie communale et associative
retour de proposition : trouver une autre image que le cœur qui est déjà réservé à la rue de l’église, il s’agit plutôt de vie communale qu’associative (les associations sont aussi à d’autres endroits), il faut rappeler l’idée de l’école et des enfants
proposition / version du 01 juin
avec le principe de deux plaques différentes indépendantes mais qui peuvent former une phrase (d’où les pointillés)
1 / sur les terres des anciennes fermes et dépendances du château...(64 signes)2 / ...ici grandissent les enfants de Dissay à l’école de la République(67 signes)
retour : grandissent ? S’épanouissent ? Culture, croissance... Les jeunes pousses disséennes ? Évoquer le son des enfants, ils s’époumonent !
proposition / version du 02 et 13 juillet
1 / sur les terres des anciennes fermes et dépendances du château... (64)2 / ...ici grandissent les enfants de Dissay à l’école de la République (67)
ajout du 13 juillet
pour l’idée sonore, les jeunes pousses, poussent des cris...
ou
2 / ...ici, (de Dissay), les jeunes poussent à l’école de la République (54 ou 65)
grande place située au dessus du Clos Belhoir à l’endroit où se trouvait la grande cour de la très belle ferme du baron
Cour : résidence d’un souverain et de son entourage
Cour : lieu où la justice est rendue
Cour : (des miracles) groupe de mendiants de truands et de faux infirmes
Cour : attentions marquées qu’un homme témoigne à une femme pour la conquérir
pour se faire une place dans le cœur de sa belle... à la conquête, on s’y donnait rendez-vouson y faisait les choses en grand pour se faire (à la conquête) une petite place dans le cœur de sa belle (de l’être aimé)les choses en grand pour une petite place dans un cœur
-> pour les parcours :
en travaillant sur l’opposition château commune et sur le "double" sens de cour
jadis grand cour de la ferme du château, (aujourd’hui lieu d’échange ?) elle a su se faire une petite place dans le cœur (commerçant ?) de la commune
note de proposition : ne pas travailler avec le mot cœur "réservé" à la rue de l’église
proposition / version du 01 juin
jadis Grand’cour de la ferme du château (39 signes)
elle s’est fait sa place ?
faire sa place ?
jadis Grand’cour de la ferme du château, elle a su se faire une place (69)
(reprise du texte proposé anciennement sans petite pour gagner 7 signes)
proposition / version du 02 et 13 juillet
revenir à "petite place" pour l’équilibre de la phrase
jadis Grand’cour de la ferme du château, elle a su se faire une petite place (76)
d’après vieux cadastre anciennement le lieu-dit des louardières
(témoignage) de lords, seigneurs en visite à Dissay, se sont installés là vers 1800 ?
et les premiers habitants plus bas vers les marais comme en témoigne la sépulture
du latin ari dus : terrain aride, infertilité ?
ici, rien ne poussait jadis, ni personne (ni aucun disséen)
(aucun indice et aucun disséen)
de "louard" d’origine germanique "hlohard", gloire / dur
de l’ord, le sale (sobriquet)
de "lourdie" qui veut dire tournis en patois, maladie des agneaux due aux larves du ténia, l’animal tourne sur lui-même et meurt, brebis atteintes de tournis
brebis ou agneaux, c’est pour cela qu’on ne trouve plus de moutons ou très peu !
histoire : on dit qu’ici, après s’être mis à tourner en rond sans pouvoir s’arrêter jusqu’à creuser la terre, des troupeaux entiers de moutons finirent par disparaître à jamais
note : anagramme de drôlerie !!!
coq à l’âne : les lords d’hier, les loubards d’hier ?
monsieur Herault, maçon, (bâtisseur de la tour) réfection du puits des louardières
la ganterie qui produisait à l’époque 11 000 gants par jour
-> pour les parcours :
proposition d’évocation de la Jardelle et sa nécropole, berceau de l’humanité disséenne
là-bas (vers la Jardelle), le berceau (et grenier) de l’humanité disséenne
retour : utiliser des guillemets pour "l’humanité", supprimer les parenthèses
utilisation de l’anagramme
incorrigibles disséens qui, dans tous les sens, surenchérissaient de drôleries !
travailleurs qui passaient par ce terres arides pour aller travailler des terres plus fécondes
loin des terres arides, longtemps, vers les fermes, là-bas, le chemin des vignerons, des maraîchers, et tous les travailleurs de la terre
proposition / version du 01 juin
1 / là-bas vers la Jardelle, le berceau et grenier de "l’humanité" disséenne (70)2 / incorrigibles Disséens qui, dans tous les sens, surenchérissaient de drôleries ! (80)
retour : les gens ne vont pas comprendre le principe de l’anagramme
3 / le chemin des vignerons, des maraîchers, et tous les travailleurs de la terre (77 signes)
retour : et de tous les travailleurs ?
proposition / version du 02 et 13 juillet
en gardant "et tous les travailleurs", pour le rythme et la fluidité de la phrase
1 / là-bas vers la Jardelle, le berceau et grenier de "l’humanité" disséenne (70)2 / le chemin des vignerons, des maraîchers, et tous les travailleurs de la terre (77)
En complément aux parcours :
l’entrée dans la commune se faisait autrefois par les communs du château
vers 1900 cette entrée est fermée et la route déviée (vengeance du maire châtelain qui n’avait pas été réélu)
les platanes furent plantés en 1883 (en 1864 ?) sur la demande de monsieur Brothier conseiller municipal lui-même chargé de suivre les travaux en respectant un budget de 300 francs
les platanes préférés à l’acacia
en 1884 on construit un nouveau pont sans péage dit le pont gratis
le platane dans la mythologie grecque est symbole de régénération
la branche d’acacia, symbole de la franc-maçonnerie, légende d’Hiram architecte du temple de Salomon (trilogie avec père Soubise et Frère Jacques)
on éleva la route pour échapper aux crues régulières
Levée : action de se soulever
Levée : impôts, enrôlement, cartes ramassée par un joueur
il fallait payer pour passer à l’ombre... envolée en deltaplane... ou des acacias à quelques francs près... levez-vous et ils se levèrent... qui fut détournée du droit chemin... les pieds dans l’eau...
le long de l’ancien champ de foire
pour échapper aux crues mais ça n’a pas marché, les chevaux...
qui l’eut cru ! chassez le naturel il revient au galop !
proposition / version du 02 et 13 juillet
vers la plage et l’autre rive, à l’abri du soleil et des eaux (61)
travail direct avec l’idée du parcours
les jardins, jadis
les maraîchers
Cf la jardelle
proposition / version du 02 et 13 juillet
chacun jadis y avait, au bord de l’eau, son petit bout de terre (63)
[1] la première liste proposée était sans unité
sans justification, sinon qu’elle couvrait à peu près l’ensemble du territoire
l’occasion de multiplier les pistes et de "pousser les bouchons"
mais beaucoup de travail inexploité finalement
sinon que l’importante recherche documentaire a ensuite nourri en profondeur la deuxième étape de travail
car la commande a ensuite été recadrée sur le centre-bourg avec un changement d’orientation des contenus, plus en rapport avec le projet d’aménagement, avec l’idée de parcours et de possible visites guidées
en prenant en compte les conclusions des échanges menés avec les habitants et les réponses au questionnaire réalisé dans le cadre de ce projet
il s’est agi alors de mettre en avant et valoriser le patrimoine, la biodiversité, l’idée d’un écrin de verdure, le cadre de vie naturel et humain
Dissay est un « havre de paix, un refuge de nature, le grand air, le chant des oiseaux"
le centre-bourg est « tout un patrimoine bâti, naturel et humain à mettre en valeur », c’est l’espace du « vivre ensemble »
travailler avec l’idée que l’avenir de Dissay se trouve dans les espaces de respiration et dans sa dimension de lieu de rencontre.
"quelque chose dans ma rue de remarquable"
moins en rapport finalement avec le nom
en tenant plus compte de l’ambiance et des caractéristiques des rues
de la biodiversité naturelle et humaine ainsi que de l’habitat des différentes espèces (végétales et animales (dont les Disséens !)
et toujours 70 signes ! avec au bout d’un moment une tolérance de dépassement
ce qui veut dire aussi qu’entre la première et la deuxième étape du travail des plaques ont disparu et d’autres sont apparues
ce qui implique des contenus plus ou moins nourris et des historiques de travail plus ou moins longs
la deuxième liste de noms :
les deux parcours et les deux "ajouts"
Place Pierre d’Amboise - Impasse Soubise - Rue de l’église - Rue de la Mothe - Rue de la grange aux dîmes - rue de Bellevue - Le petit sentier - Trait de la Charbonnière - Trait du Fortpuy
Rue du Parc - Rue du clos Belhoir - Place de la Grand’cour - Rue des Lordières
puis
Levée des platanes - Chemin des marais