Animation de la table ronde sur

L’Intelligence Culturelle

Deuxièmes journées d’automne « Créativité et Territoires »

jeudi 24 octobre 2013, par Elise Macaire

Deuxièmes journées d’automne « Créativité et Territoires », Espace Mendès France, Poitiers, 24-25 octobre 2013.

Les deuxièmes journées d’Automne « Créativité et Territoires » étaient organisées par Jacky Denieul (IAAT) et l’Espace Mendés France, centre de culture scientifique, technique et industrielle en Poitou-Charentes (http://emf.fr )

Avec

  1. Présentation du concept « D’Intelligence Culturelle » (ou le « soft power » au service de la créativité des territoires) par Pierre Gueydier, enseignant chercheur à l’université catholique de l’ouest à Angers
  2. Évocation de la créativité en Chine par Mengwen Chen, directrice de projets à l’Institut Confucius de l’Université de Poitiers
  3. Des jeunes chercheurs de Lyon se mobilisent pour développer la créativité dans les cursus de recherche, présentation du collectif « Confluence » par Alexandre Rigal, doctorant en études urbaines, à la recherche d’un CIFRE
  4. Présentation de l’entrepreneuriat créatif à France Business School, campus de Poitiers, par Stéphanie Vergnaud, professeur de stratégie
  5. Territoires de la créativité à Buenos- Aires, les maisons d’édition, « cartoneras », par Marie-Noëlle Carré, ATER à l’université Sorbonne-Nouvelle Paris 3, Institut des Hautes Etudes d’Amérique Latine (IHEAL), CREDA

Quelques notes d’Elise Macaire tirées de la table ronde « l’intelligence culturelle » :

 Un premier point qui a retenu mon attention est la récurrence d’items, chez les intervenants, qui ont trait à la transversalitè des démarches : « sortir de la sectorisation », passer par la « périphérie », décloisonner, et autres principes de dé-territorialisation.
 Un deuxième porte sur les valeurs liées à la démocratie : « définir collectivement les enjeux », apprentissage de la démocratie, du portage d’initiatives et d’entreprises, « analyse des pouvoir » et de leurs circulations, approche « bottom-up », construire des institutions et des dispositifs institutionnels, « avoir la main » tout en mettant en cause les monopoles.
 Un troisième s’intéresse aux positionnements et aux jeux d’échelle : rapport entre le « je » et le « multiple », rapport au réel (et « ancrages dans le monde »).
 Un quatrième renvoie ensuite aux relations habituelles aux savoirs : mise en valeur des savoir-faire (techné) et de savoir-être (éthique), remise en question du rapport traditionnel entre manuel et intellectuel, usage de la diplomatie et de la médiation comme forme de compétence.
 Finalement, l’intelligence culturelle renvoie aussi à une dimension esthétique : favoriser la beauté en même temps que le bonheur (mot de la fin sur les éd. Cartoneras).

Voir en ligne : Programme et compte-rendu à télécharger