Une intervention d’Elise Macaire
Séminaire Lieux & Enjeux, "L’éphémère et le temporaire dans l’architecture et la ville contemporaine", ENSAPVS, 15 mars 2018
jeudi 15 mars 2018, par
Emblématique d’une « nouvelle » façon d’aborder l’espace, ses usages et la manière de le produire, ceux qu’on appelle les « collectifs » ont aujourd’hui une visibilité médiatique de plus en plus importante. Loin d’être une génération spontanée, ils prennent place dans le paysage de la fabrication de la ville alors que celle-ci est en quête de nouvelles compétences en capacité de faire face à un certain nombre de changements paradigmatiques.
L’implication des « habitants » (envisagés autant comme citoyens que comme usagers ou encore « public » des actions proposées) dans les projets urbains, avec la professionnalisation d’expertises en la matière, ou encore la place de plus en plus importante laissée à l’expérimentation dans les processus d’aménagement de l’espace, constituent une dimension de ces changements. Même si elle n’est pas la seule, la figure de l’architecte joue un rôle essentiel dans les « collectifs » des années 1990 et la manière dont ils ont insufflé un ensemble de démarches qui font aujourd’hui école. La communication revient sur cette histoire et ceux que l’on pourrait considérer comme des pionniers ou des fondateurs.
Voir en ligne : Lien vers la présentation sur le site du CRH-LAVUE